L’âge de la multitude

Couverture du livre "L'âge de la multitude - 2e éd. - Entreprendre et gouverner après la révolution numérique", de Nicolas Colin, Henri Verdier, édité le 13 mai 2015
Couverture du livre

Dans la deuxième édition de leur ouvrage « L’âge de la multitude – Entreprendre et gouverner après la révolution numérique », publiée en mai 2015, trois ans après sa première édition, les co-auteurs Nicolas COLIN et Henri VERDIER démontrent la vitalité des thèses initialement proposées. Les grands principes qui découlent de la révolution numérique demeurent. Les entreprises qui avaient inspiré leurs réflexions continuent de se développer. Et depuis d’autres sont nées sur ces mêmes bases d’analyse. La multitude s’engouffre dans tous les secteurs !

Cet essai nous permet de mieux comprendre certains aspects de la transition numérique que nous sommes en train de vivre ; il nous invite à réfléchir et à faire évoluer les entrepreneurs et politiques en les incitant à intégrer dans leur gouvernance la valeur considérable créée par chacun d’entre nous.

 




E-transformation à la CNAMTS

Logo assurance maladie
Logo assurance maladie

La rencontre du 15 juin organisée par le club MOA était animée par Sandrine Lorne, directrice du programme de gestion de la relation usagers à la CNAMTS.

Contexte

Pour mémoire, la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts) est un établissement public national à caractère administratif, jouissant de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. Elle est soumise à une double tutelle : celle du ministère chargé de la Sécurité sociale et celle du ministère de l’Économie et des finances.

L’organisation interne des services est publique, téléchargeable sur leur site Internet. Les missions de la CNAMTS sont encadrées au plus haut niveau, avec notamment la convention d’objectifs et de gestion (COG) conclue entre l’État et la Cnamts pour une durée de quatre ans.

À l’ère des smartphones et du développement du e-commerce, quels services un organisme comme la Cnamts peut proposer à ses clients ? pour quels bénéfices directs (facilités) et indirects (big data) ? en suivant quelle méthodologie ?

Nominée aux Victoires des acteurs publics 2014, pour les Bornes multiservices de l’Assurance Maladie, Sandrine Lorne a partagé avec beaucoup de sincérité un retour d’expérience passionnant et riche d’enseignements. Le lecteur trouvera dans les notes du Club qui peuvent être téléchargées une partie des éléments échangés au cours de la soirée.

En lien avec la thématique « santé & numérique » vous pouvez écouter (ou ré-écouter) cet enregistrement évoqué en introduction à la soirée. Il s’agit d’une interview (BFM Business, émission du 2 juin) à laquelle a participé Gilles Babinet qui nous parle de la révolution big data dans la santé…




Un chef de projet Jugaad concours pour les césars 2016

Affiche du film "Dos à la mer" de Steve Moreau
Affiche du film « Dos à la mer » de Steeve Moreau

Steve Moreau qui avait apporté un témoignage remarquable lors de notre réunion sur l’innovation Jugaad en février 2015 prévoit de concourir aux prochains César, en 2016. Dans cette perspective, il recherche un financement « Crowdfunding » pour faire connaître les acteurs et les techniciens du film « Dos à la mer » auprès des 4 500 membres de l’académie.

N’hésitez pas à transmettre le lien (http://goo.gl/TjrTs5) vers cet article qui reprend, ci-dessous les mots de son chef de projet !


 

Nous avons décidé de tenter l’aventure du « Crowdfunding » afin de nous aider à faire connaître les acteurs et les techniciens de notre film « Dos à la mer » aux 4500 membres de l’académie, dans la perspective des prochains César 2016.

 

Pour cela, nous devons inclure le dvd de notre film dans le coffret des Césars afin qu’il soit envoyé à tous les votants de l’académie. Et cette insertion a un coût de plusieurs milliers d’euros (certes peu important pour un gros distributeur) que notre société indépendante ne peut assumer, faute de moyens suffisants.

 

Notre petit film, qui a démarré en 2013 sa course d’obstacles, essaie encore et encore de franchir à son rythme haie après haie. Il a le visage en sueur, parfois des crampes, mais il est toujours dans la course et tente d’atteindre la ligne d’arrivée.

 

Quelle ligne d’arrivée ? Que son équipe puisse continuer d’exercer le métier qu’elle aime.

 

Et vu le nombre incroyable de haies qu’il a dû franchir, il faut bien l’avouer, jamais au départ nous n’aurions imaginé qu’il arrive jusqu’où il en est aujourd’hui avec une sortie nationale dans une quinzaine de salles françaises dont trois semaines d’exclusivité au Saint-André des Arts à Paris (pour un total de 1000 entrées France) et une sortie prochaine en dvd et Blu ray et VOD le 19 juin prochain sur le site www.universcine.com.

 

Lorsque nous avons entrepris​ de produire « Dos à la mer » pas un seul instant nous pensions devoir aussi le distribuer nous-mêmes. Les retours enthousiastes des spectateurs dans les salles de cinéma, à propos du travail des acteurs et des techniciens, nous ont convaincus que le film pouvait concourir pour certains César techniques et artistiques.

 

C’est pourquoi nous avons décidé de relever le défi en faisant appel au financement participatif dit « Crowdfunding ». Ce qui, pour nous, est aussi une première, à laquelle nous sommes heureux de convier les proches, les familles, les amis, les fans, les cinéphiles, tous ceux qui, comme nous, souhaitent relever ce défi à nos côtés.

 

Si vous le souhaitez, nous vous invitons à suivre le lien ci-dessous afin de découvrir comment participer à cette nouvelle aventure et pour ceux qui ignorent tout de ce type de financement, en découvrir les avantages et contreparties offertes à chaque participant.

 

Lien : http://www.kisskissbankbank.com/dos-a-la-mer-dans-le-coffret-des-cesar-2016?ref=search

 

Par avance, un immense merci à vous tous, proches collaborateurs et cinéphiles pour votre soutien au cinéma indépendant qui nous fait tant vibrer et à la diversité culturelle qui nous est si nécessaire.

 

Parlez-en à vos amis, partagez le lien sur Facebook et Twitter, faites suivre cet email, aidez-nous à relever ce nouveau défi !

 

Steve Moreau, Tonio Descanvelle, Simon Voss, Jacques Bleu, Daniel Baschieri et Marianne Roussy-Moreau vous remercient pour votre attention et votre soutien !

 

LES FILMS DU VOILIER
29 rue Lemercier
75017 Paris – France
Tél : (33)1.70.23.78.70
www.lesfilmsduvoilier.com
info@lesfilmsduvoilier.com




Stratégie de mise en place du Big Data dans une grande organisation

Illustration d'une démarche de mise en place d'une stratégie big data dans une grande organisation
Illustration d’une démarche de mise en place d’une stratégie big data dans une grande organisation

En partenariat avec Act On, représenté par Nicolas EIMERY (Directeur Associé) et Hervé DESBREST (Responsable commercial), le club MOA organisait le 11 mai 2015 une rencontre intitulée « Exemple d’une stratégie de mise en place du Big Data dans une grande organisation ».

ACT-ON, qui se présente comme un cabinet de conseil SIRH indépendant et français, a été créé en 2001 autour des problématiques liées à la transformation des Systèmes d’Informations en Ressources Humaines (SIRH).


 

Notes partagées

Introduction

Inducteurs apportés par le Digital:

  • Mobilité
  • Réseaux sociaux
  • Informatique as a service
  • Big data

Exploitation des données: BI et big data représentent deux mondes complémentaires, le dernier offrant le plus grand potentiel de valorisation.

 

Réconcilier DSI et Directions métiers sur les systèmes décisionnels

Pour les DSI :

  • Réduire les coûts et le « time to deliver » des projets BI,
  • Proposer de nouveaux usages aux utilisateurs : être force d’innovation et apporter plus de valeurs aux métiers,
  • Ne pas subir le foisonnement des outils type Self-service BI qui se développent au niveau des directions métiers mais l’accompagner,
  • Transformer la BI en tirant partie de la valeur des données pour proposer de nouveaux services intégrés aux processus métiers (phénomène du Big Data)

Pour les métiers :

  • Améliorer le « time to market » et entrer dans la transition digitale
  • Répondre aux enjeux réglementaires et/ou de gestion des risques,
  • Accéder plus rapidement et plus facilement à l’information,
  • Améliorer la connaissance client face à une concurrence accrue et mondiale pour fidéliser et accroître les revenus par client.

 

Une architecture BI traditionnelle présentant plusieurs points durs

  • Réconciliations des différentes bases sources
  • Lisibilité des modèles de données
  • Temps de traitements
  • Mise à disposition de nouvelles sources de données ou de nouveaux reporting
  • Agilité (modèle peu évolutif)
  • Qualité des données
  • Accessibilité
  • Reporting figé
  • Incompréhension des indicateurs
  • Nécessité de passer par la DSI pour des nouveaux besoins

 

Nouveau rôle pour le décisionnel

Les nouveaux enjeux métiers, tout particulièrement tirés par la transformation digitale, induisent de nouvelles exigences (TTM, Test & Learn, Personnalisation & Contextualisation…) qui remettent en question le rôle et l’architecture du décisionnel dans le SI

D’un rôle historique d’exploitation des évènements passés, d’analyse et de reporting sur les tendances historiques et la performance des opérations en cours, le
décisionnel tend à évoluer d’un rôle de Business Intelligence à un rôle additionnel de Business Analytics :

  • d’analyse quasi-temps réel de toutes les données de l’entreprise pour optimiser l’exécution des processus métier, contextualisé et personnalisé l’expérience client.
    • des données dont le volume et la variété s’étendent, dont la vélocité croît et la véracité fluctue.
    • des analyses dont la nature et le poids dans l’orchestration des processus métiers et de l’expérience utilisateur augmentent
  • de prédiction, d’anticipation de ce qui va se passer pour mieux cibler les actions de relations clients

A cela doit s’ajouter des besoins croissants d’évolution en cycle court, des besoins d’expérimentation, des besoins d’exploration ad-hoc métiers dont l’architecture décisionnelle doit tenir compte.

 

Le détail des phases du projet et les schémas d’architecture ne son pas présentés ici. Les droits de diffusion obligent le club à restreindre leur accès à ses membres.

 

Conclusion

Une évolution vers le Big Data nécessaire mais qui doit être progressive.

L’évolution vers une architecture Big Data nécessite :

  • une démarche d’instanciation progressive et agile compte tenu
    • de la variété des nouvelles technologies à intégrer
    • de la volatilité des usages
  • une implémentation progressive autour de cas d’usage apportant une réelle plus value métier et notamment en s’inscrivant dans les initiatives sur les projets à forte empreinte digitale avec des déploiements du socle :
    • de façon volontariste sur les nouveaux usages digitaux,
    • de façon opportuniste sur les usages actuels dès lors que cela procure une valeur métier ou SI supérieure à l’existant
  • un renforcement de la gouvernance des données
  • une évolution de l’organisation relative à la gestion du lac de donnée
  • des choix technologiques passant par une expérimentation incluant des tests de performance et alignée avec la politique technologique de la société.

 

 

 




Innovation Jugaad

Facteur de différenciation et de développement, l’innovation, a changé de statut. En dehors de certaines entreprises qui en vivent directement, l’innovation est longtemps resté comme un sujet d’intérêt et de curiosité. Aujourd’hui dans de nombreux domaines c’est désormais identifié comme un axe d’effort incontournable et, en France comme pour d’autres pays, l’innovation est même devenue une priorité nationale, faisant l’objet d’une série d’initiatives portées par le pouvoir politique. Ainsi le rapport sur la compétitivité de Louis Gallois, puis celui de Jean-Luc Beylat et Pierre Tambourin sur l’innovation ont été suivis par la commission Innovation 2030 présidée par Anne Lauvergeon. Ces réflexions pour structurer l’effort à produire et doper nos labs trouvent également un écho au niveau européen comme en témoigne par exemple un rapport récent de l’OCDE.

Le séminaire sur le thème de l’innovation organisé le 4 février 2015 par le Club n’avait pas pour objectif de relayer ce vaste mouvement, mais il s’y inscrit à sa manière, en se focalisant sur une approche : l’innovation Jugaad.

Illustration de l'innovation Jugaad avec une moto qui fait tourner une pompe à eau
Illustration de l’innovation Jugaad avec une moto qui fait tourner une pompe à eau

Pour aborder cette forme particulière d’innovation, le Club a choisi de s’appuyer sur le regard et les retours d’expérience d’Isabelle Raugel, consultante qui a eu l’occasion d’exercer ses talents au sein de nombreuses entreprises, en France et à l’étranger, et qui connait particulièrement bien l’Inde, pays d’où est originaire le terme « jugaad » que l’on traduit en français par « débrouillardise » ou encore « système D« .

Pour illustrer son propos, Isabelle Raugel a évoqué de nombreux exemples qu’elle a collectés pendant son parcours de consultante : de l’ingéniosité et de l’imagination au service de l’efficacité. Évidemment Navi Radjou, conférencier et auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet a été mentionné à plusieurs reprises.

Steve Moreau, a également apporté un témoignage apprécié. Réalisateur, acteur et auteur du film « Dos à la mer » il nous a exposé un retour d’expérience saisissant sur le déroulement de son projet. Certes l’écosystème du cinéma et de la production vidéo répond à des règles qui lui sont propres. Pour autant, de nombreux points dans la réalisation d’un tel projet peuvent faire l’objet d’une transposition dans bien d’autres contextes.

Pour aller plus loin…

 




Innovation Jugaad. Redevons ingénieux !

Jugaad : ce mot hindi populaire recouvre un concept que l’on pourrait traduire en français par «débrouillardise», soit improviser des solutions ingénieuses dans des conditions adverses (voire hostiles). Dotés de cet état d’esprit agile, les entrepreneurs en Inde – mais aussi en Chine, au Brésil ou en Afrique – parviennent à transformer les contraintes en opportunités et à «faire plus avec moins». Cette approche d’innovation frugale et flexible ne se limite plus aux économies émergentes.




What’s next ? Place à l’entreprise créative !

Le monde change, les stratégies et les managers aussi ! Big Data, Design Thinking, mouvement Makers et DIY, démarches collaboratives… Comment utiliser les approches émergentes pour renouveler votre créativité ? Comment en faire des sources d’inspiration pour repenser vos stratégies ?

Apprenez à penser « design », adaptez-vous à l’évolution des usages et des business models et reconsidérez vos clients pour innover ! Dans cet ouvrage résolument optimiste, ludique et pédagogique, les auteurs proposent des approches directement opérationnelles pour vous aider à identifier de nouveaux axes de création de valeur : démarches d empathie, ateliers de créativité, maquettage…




L’architecture des systèmes d’innovation des Entreprises

Dans le cadre de son partenariat avec CESAMES, le club MOA était représenté au groupe de travail sur « L’architecture des systèmes d’innovation des Entreprises ».

Piloté par la société ViaNoveo, le groupe s’est réuni mensuellement sur une période de 18 mois.

Le livrable produit (livre blanc) a pour but d’éclairer les entreprises sur la création de conditions favorables à l’innovation.

Télécharger le livre blanc




L’innovation, un enjeu majeur pour la France

L’innovation, un enjeu majeur pour la France

Dynamiser la croissance des entreprises innovantes

Auteurs: Jean-Luc Beylat, Pierre Tambourin

Rapporteurs: Guillaume Prunier, Frédérique Sachwald

Ce rapport présente les conclusions de la mission confiée à Pierre Tambourin (directeur de recherche à l’Inserm et directeur général du Génopole) et à Jean-Pierre Beylat (président d’Alcatel-Lucent Bell Labs France et président du pôle de compétitivité Systematic Paris-Région).

Commandé par le Gouvernement, les éléments attendus dans le rapport doivent permettre d’optimiser le système de transfert et d’innovation en France.

Les recommandations du rapport sont structurées en 4 axes :

  • développer la culture de l’innovation et de l’entrepreneuriat,
  • accroître l’impact économique de la recherche par le transfert,
  • accompagner la croissance des entreprises innovantes,
  • mettre en place les instruments d’une politique publique de l’innovation.

Télécharger le rapport




Cloud & big data – acte II

Pour sa première rencontre de l’année 2015, le club MOA recevait hier Gilles de Richemond (GdR), Directeur Général de VSCT, l’usine digitale de Voyages-SNCF.com

L’exposé était intéressant à de nombreux points de vue et notamment par le recul apporté : le chemin parcouru depuis plus de deux ans correspond à une transformation profonde, à la fois au sein de l’entité VSCT mais également dans ses relations avec les porteurs métiers et décideurs stratégiques de la SNCF.

lien vers une vidéo produite à la demande de VSCT
https://www.youtube.com/watch?v=T42KPRtWPsE

Les propos mettent en relief des choix stratégiques : utilisation massive de briques technologiques open source, préconisation des méthodes agiles (chaque fois que le projet est compatible) encourageant la formation d’équipes pluridisciplinaires incluant notamment les métiers, les développeurs et ceux qui assureront le maintient en condition opérationnel du produit final. En rendant solidaire ces équipes y compris pendant la phase d’exploitation, GdR a favorisé l’émergence d’une responsabilité collective de l’entreprise vis-à-vis du client final.

En utilisant la méthode SCRUM, les bonnes pratiques de l’approche DEVOPS et les facilités apportées par un cloud privé (notamment un PAAS), GdR a construit au sein de VSCT une véritable usine digitale, partiellement automatisée, qui lui a permis de doubler sa productivité.

Au-delà des sujets de performance qui intéressent toute entreprise, les discussions se sont attardées sur l’importance de l’accompagnement culturel à une telle transformation et sur d’autres aspects stratégiques, notamment s’agissant de la valorisation du très grand nombre de données que VSCT est en mesure de collecter.