La prospective en théorie

Après la journée d’étude du 30 juin 2017, Riel Miller de l’UNESCO nous propose de poursuivre les réflexions et la démarche qui nous permet d’envisager différemment le futur et le présent…

Ne manquez pas cette soirée exceptionnelle !




La prospective en pratique

TRANSFORMER LE FUTUR

Transcription de la vidéo https://www.youtube.com/watch?v=cCfuFoi0KcI&feature=youtu.be

L’idée qu’on ne peut pas connaître le futur est claire, et pourtant des personnes cherchent encore à le prédire, mais en réalité personne ne sait ce que l’avenir réserve. On ne connaît pas le futur, on ne peut que l’anticiper. Le concept de base est l’utilisation du futur. Utilisez ce que vous dites au sujet de l’avenir dans le but de refaçonner ce que vous dites dans le présent. « Transformer le futur » a pour but d’illustrer le fait que nous changeons la façon dont nous pensons le futur et que cela changera la construction même de ce futur. Il y a des façons dont l’humanité, au cours des siècles et des millénaires a essayé de percer le voile de l’incertitude et de l’ignorance. Les laboratoires de connaissances du futur nous permettent de saisir le fait qu’il n’y a aucun moyen de percer ce voile. La question du futur, en réalité c’est une question du présent et parler de laboratoire du futur c’est d’une certaine façon rendre concret cette aspiration, ce désir d’inventer le futur. La méthodologie est rigoureuse et forte dans son design, mais son contenu est très ouvert et souple car constitué par des individus et des thématiques singulières. Le processus d’acquisition de la connaissance se fait en 3 phases. La première peut s’intituler : « Du tacite à l’explicite » La seconde le « Recadrage », moment « Critique » La troisième « Nouvelles réponses », mais plus significativement « Nouvelles questions » TEMOIGNAGE C’était très intéressant de voir que l’emploi d’une méthodologie différente nous a obligé à penser en des termes si différents de ceux dont on a l’habitude. Dans tous mes programmes de formation à l’école, à l’université, dans le travail, je n’ai jamais été forcé de penser de cette façon. Je pense donc que cette expérience a été un vrai apprentissage pour moi en tant que participante et animatrice. J’ai été poussé à faire tomber les structures qui façonnaient ma pensée, à fin de découvrir ce à quoi je suis capable de penser quand je ne suis pas restreinte par ce genre de barrières. Ceci ne concerne pas que les jeunes, nous l’avons fait avec des groupes de personnes âgées. Nous l’avons fait avec des professionnels, des experts qui arrivent bien sûr, pas de façon immédiate, à comprendre qu’il s’agit réellement de faire appel à son imaginaire, à sa créativité mais il y a aussi un effet émancipateur de : « Je peux vraiment ouvrir mon esprit et penser différemment à des choses qui me semblaient jusqu’alors contraignantes » parce que les choses sont faites d’une certaine manière et on perpétue les modèles de pensée sans les questionner. Si vous donnez aux gens la possibilité de construire leurs propres modèles, ils deviennent plus aptes à raconter des histoires, à inventer des choses.

TEMOIGNAGE

De façon concrète ce matin nous avons commencé par réfléchir à l’état du monde, comment nous imaginons l’état du monde à l’horizon 2040, et sur cette base nous avons ensuite réfléchi au monde que nous souhaiterions inventer ou au monde que nous souhaiterions avoir les uns et les autres à cet horizon-là cet horizon 2040, et donc par rapport à cela, cet après-midi nous avons travaillé sur des idées concrètes, des actions pratiques, à mettre en œuvre pour concrétiser, pour donner corps à ce futur-là que nous voulons inventer. « Transformer le futur : l’anticipation au 21ème siècle », fournira des données qui montrent que nous pouvons changer la façon dont les gens utilisent le futur. Nous pouvons le faire partout dans le monde. De là où ils sont, à partir de leur contexte et de leur culture. Nous avons déployé cette méthodologie dans tous les contextes pour traiter toutes les questions allant du développement local à l’innovation sociale et même à la sécurité nationale. Etant donné que la prospective est applicable à des domaines très variés, y compris ceux du mandat de l’UNESCO, je ne suis pas surpris que la pointe de la méthodologie de la prospective soit en train de prendre forme réelle ici, pointant vers le futur. Un processus comme celui du laboratoire de connaissance du futur est un pas décisif dans la bonne direction, vers la propagation d’un mode de pensée, d’un ensemble d’outils, d’un ensemble de perspectives et un vocabulaire qu’à un certain niveau tout le monde peut utiliser, que ce soit des décideurs, des représentants politiques ou des citoyens, des professeurs, des avocats ou des gens d’affaires. Penser le futur peut se faire de différentes manières, pour différents motifs, avec diverses techniques et approches. Etre en mesure de contrôler la manière dont on utilise le futur est donc une capacité élémentaire, et ceci est l’aspect fondamental d’une littératie du futur impliquant une certaine compétence à construire des histoires, parce que le futur est essentiellement raconté à travers des histoires et la façon dont on les invente et dont on les construit devient une aptitude importante dans le contexte de littératie du futur. D’une certaine façon la première étape vers un « littérisme » du futur renforcé, est une sorte de prise de conscience introspective que l’on est déjà engagé dans des futurs possibles. La prospective nous défie sans cesse à penser différemment afin de nous permettre de faire plus, d’être plus mobile dans notre situation présente et de nous permettre de faire en sorte de continuellement contribuer au monde et ce pour tout le monde.




L’innovation en ébullition avec l’UNESCO

Save the date !




Formation CESAMES – Conception de familles et de lignes de produits

Formation 2 jours – Conception de familles et de lignes de produits – 27 & 28 juin 2017

Les organisations industrielles et les fabricants de produits et de services complexes doivent faire désormais face à des marchés fragmentés où chaque segment de marché est caractérisé par une compétition féroce et un haut niveau de spécificité – en terme de fonctionnalités, de performances, de « look & feel», etc. – demandées par les clients et les utilisateurs finaux.

Dans ce contexte, il y a un vrai avantage compétitif à être capable d’offrir à coût maitrisé des produits qui répondent au mieux aux besoins spécifiques des clients et des utilisateurs finaux.

Pourquoi suivre la formation de CESAMES ?

La formation présente les techniques de conception de familles et de lignes de produits qui permettent de répondre à un vrai défi industriel : comment faire des produits sur-mesure à cout & risque maitrisé ? CESAMES montrera ainsi comment optimiser la réutilisabilité de composants existants, tout en maîtrisant la diversité d’une famille / ligne de produits, ce qui conduit à des architectures flexibles et modulaires. Les points suivants seront notamment abordés :

Comprendre les enjeux, difficultés et fondements de l’architecture modulaire
Mettre en œuvre une démarche d’architecture opérationnelle, fonctionnelle & organique en pratique dans le contexte d’une famille ou d’une ligne de produits
Connaitre les impacts stratégiques, managériaux, organisationnels et financiers de la mise en place d’une politique famille ou ligne de produits.

 

Informations: http://www.cesames.net/event/formation-2j-conception-de-familles-de-lignes-de-produits-juin-2017/




Journée de l’ingénierie collaborative

Illustration de l'ingénierie collaborative

Le 15 juin 2017, la communauté CESAM organise une journée consacrée à l’ingénierie collaborative.

Dans l’actuel contexte de transformation de la société, les défis auxquels sont confrontés les entreprises publiques ou privées sont nombreux et parfois contradictoires.

La compétition est exacerbée par la mondialisation, il faut être de plus en plus agile pour s’adapter à une demande exigeante et éphémère… et dans le même temps les employés accordent plus d’importance au sens de leur action et aux valeurs de l’entreprise.

L’ingénierie collaborative contribue précisément à conjuguer ces exigences en apparence inconciliables en apportant la rigueur et la méthode nécessaires à l’élaboration de produits ou services industrialisables, tout en apportant les bénéfices de l’intelligence collective qui trouve des solutions innovantes et sais s’adapter rapidement.

Informations complètes: http://2017.journee-ingenierie-collaborative.fr/#schedule

Profils type des participants :

  • Les intégrateurs informatiques de solutions (architectes informatiques, chefs de projets informatiques, directeurs PLM, directeurs de systèmes d’information)
  • Les utilisateurs métiers de ces solutions ayant besoin d’aide pour gérer opérationnellement leurs produits complexes à tous les stades du cycle de vie (responsables qualité, architectes & ingénieurs systèmes, chefs de projets systèmes, directeurs de programmes, directeurs techniques, …) … issus principalement des secteurs professionnels :
    • Assurance & banque
    • Conseil
    • Construction
    • Défense & Sécurité
    • Santé
    • Transports : Automobile, Aéronautique, Energie, Ferroviaire, Naval, Spatial

Les partenaires de la journée sont des éditeurs de solutions, des industriels, des ingénieristes et des associations ou organisations métiers.

Positionnement:

  • permettre la confrontation et les échanges des participants avec des intervenants de haut niveau dans un lieu haut de gamme à la hauteur des enjeux de l’événement,
  • présenter un état de l’art général et novateur de la problématique de l’ingénierie collaborative,
  • proposer de nombreuses interventions sectorielles pour prendre en compte de manière pertinente les besoins opérationnels des acteurs présents à l’événement,
  • organiser le format et la communication de l’événement pour l’adapter à une large audience.



Le Club au coeur de l’univers des startups

La prochaine soirée du Club sera directement en lien avec l’univers des startups, mais pas seulement…

Elle se déroulera au sein du fablab usine.io.

De l’idée à l’industrialisation, usine.io est un accélérateur de projets hardware. L’équipe accompagne 300 projets chaque année provenant de Startups, PME, Grandes entreprises et Instituts de recherche

Exceptionnellement la soirée démarrera à 19h00 (accueil à partir de 18h30), de façon à pouvoir visiter les ateliers de fabrication.

Pendant toute la soirée, nous serons accompagnés par des facilitateurs graphiques de la société En haut de l’affiche : Philippe Élie Kassabi et Michel Diament.

La facilitation graphique est une pratique qui utilise les médias graphiques pour favoriser les échanges et les réflexions au sein d’un groupe afin de lui permettre de construire une vision commune. Elle sert, alimente et accompagne un processus de collaboration. (source : FGCP)

Ronan LE SERGENT (Fonds de Garantie) présentera les problématiques d’actualité de son entreprise, structure spécifique qui assure une couverture en dehors du champ classique des assurances. Les conséquences du terrorisme (attentat du 14 juillet 2016 à Nice et attentats du 13 novembre 2015 à Paris) nécessitent des mesures spécifiques en terme d’indemnisation. Cette fonction spécifique du Fonds de Garantie se traduit par des flux d’informations massifs, aussi bien en termes de suivi administratif que financier. Les contextes d’intervention (accidents, catastrophes naturelles…) nécessitent l’appui de nombreux experts (psychologues, médecins…) imposant de travailler avec une grande diversité d’acteurs, ce qui contribue à complexifier le système d’information et la capacité à développer de nouveaux services numériques.

Les inscriptions seront prises en compte dans la limite des places disponibles, la priorité étant accordée aux adhérents.

Contact : secretariat [at] clubmoa.asso.fr




Datascience à la banque de France

Le Club vous propose de participer à la rencontre du 24 avril 2017, avec pour thème principal : l’apport d’un nouvel éclairage sur le traitement des données à travers un retour d’expérience de la Banque de France.

Celle-ci comprendra trois parties:

  • Stanislas Blanchy (15 mn) pour la présentation SNCF Reseau
  • Farid Oukaci (env 1 heure) pour la mise en œuvre de la datascience à la Banque de France
  • Christophe Baud-Berthier (Env 20mn) pour le projet datalake et les mesures de l’économie digitale pour le suivi de la conjoncture économique

S’agissant du thème central, le traitement des données revisité à la lumière de la datascience, nous recevrons Farid Oukaci, datascientist à la direction de la Transformation Digitale de la Banque de France.

À partir des concepts du Big Data, de l’intelligence artificielle et de la datascience, il viendra nous expliquer quels usages pragmatiques sont mis en œuvre à la Banque centrale pour collecter les données, leur appliquer les algorithmes les plus efficaces ou travailler avec des startup afin d’en tirer toute la valeur ajoutée nécessaire aux métiers. Pour cela, plusieurs cas d’usage dans les activités fiduciaires, contrôles et conjoncture serviront d’illustrations pour cette soirée.

Au-delà de cette approche nous pourrons également aborder la fonction de « datascientist » au sein d’une entreprise.

Le métier de datascientist, qui consiste à faire parler des données complexes et déstructurées, est un pur produit de l’évolution du numérique. Il est aujourd’hui prisé des entreprises, qui le plébiscitent pour les accompagner dans l’amélioration de leurs performances. En quoi consiste le travail de ces professionnels souvent qualifiés de « rock stars du numérique » et qui peuvent selon la Harvard Business Review se targuer d’exercer le métier « le plus sexy du XXIème siècle » ?

Source : https://www.fedbusiness.fr/actualites-fed-business/metier-de-data-scientist-cest-qui-cest-quoi

Nous nous retrouverons à l’Aéroclub de France, rue Galilée (75016) à partir de 19h30.

Merci de confirmer votre présence lors de cette soirée par mail, avant le jeudi 20 avril, 12h pour des raisons d’organisation.




S’inspirer du vivant pour faire face à la complexité des organisations

Évènement partenaire CESAMES

La 3e soirée du Club Compétitivité & Complexité se déroulera le lundi 24 avril 2017 à 19h00 à La Vigne de Paris-Bagatelle (Paris 16ème) en présence d’Alain Berthoz, ingénieur et neurophysiologiste français, membre de l’Académie des sciences, de l’Académie des technologies et professeur honoraire au Collège de France pour témoigner sur le thème: « Simplexité et vicariance ou comment s’inspirer du vivant pour faire face à la complexité des organisations ».

Cette soirée est l’occasion d’aborder une nouvelle facette, originale, de la complexité et de sa maîtrise: la simplexité, et son complément la vicariance.

La simplexité, selon Alain Berthoz, est « l’ensemble des solutions trouvées par les organismes vivants pour que, malgré la complexité des processus naturels, le cerveau puisse préparer l’acte et en projeter les conséquences. Ces solutions sont des principes simplificateurs qui permettent de traiter des informations ou des situations, en tenant compte de l’expérience passée et en anticipant l’avenir. Ce sont de nouvelles façons de poser les problèmes pour arriver à des actions plus rapides […] plus efficaces ». Faire simple n’est jamais facile : simplexité et vicariance pour Alain Berthoz nous y aide puissamment. Et si, à votre tour, vous vous inspiriez du vivant pour traiter la complexité au sein de votre entreprise ?

Merci de confirmer votre participation à la soirée en contactant Cécile Guelle.

Cécile Guelle
Project Manager
Tel : +33 (0)1 40 15 54 25
Mob : +33 (0)6 71 70 43 14
http://www.cesames.net/


Le Centre d’Excellence Sur l’Architecture, le Management et l’Économie des Systèmes (CESAMES) est une association loi 1901 créée en juillet 2009 sous l’impulsion de l’École Polytechnique, et plus particulièrement de la chaire « Ingénierie des systèmes complexes », commune à l’École Polytechnique, l’ENSTA ParisTech et Télécom ParisTech.

Le premier objectif du CESAMES est de diffuser dans le monde professionnel les savoir-faire fondamentaux en architecture et en ingénierie des systèmes (et les bonnes pratiques qui en découlent).
Le deuxième objectif de l’association est de structurer le réseau français des acteurs de l’architecture des systèmes, qu’ils soient issus du monde académique ou du monde industriel.

L’architecture d’entreprise est une discipline particulièrement appréciées pour mener les projets complexes.

Les projets de transformation numérique et leurs corollaires étant souvent abordés au sein du Club, il n’est pas surprenant qu’un lien étroit se tisse entre ces deux associations professionnelles…




Les enjeux de demain en management de projet – Forum 2017 du PMI

Évènement partenaire

Pour son forum annuel, le PMI a choisi d’aborder les enjeux de demain en management de projet.

Pendant presque deux jours, ce forum permet de rencontrer tous ceux qui s’intéressent à l’ingénierie des projets, aux méthodes, au management de ces projets parfois très complexes. C’est le rendez-vous de l’année pour la plus grande communauté de chefs de projets en France.

C’est l’occasion de bénéficier de l’expertise d’intervenants reconnus comme des experts dans leur domaine, mais aussi d’obtenir des retour d’expérience des pratiques concrètes en entreprise.

 

En plus des échanges directs, le forum s’articule autour de nombreux ateliers pratiques, mais aussi des plénières et des tables rondes.

Public visé :

  • Vous êtes dirigeant d’entreprise, chef de projet, directeur de projet, ou impliqué dans des projets complexes
  • Vous voulez vous adapter aux changements continuels des affaires, des équipes ou des organisations
  • Vous voulez maîtriser les coûts, les délais, les risques et améliorer la réussite de vos projets

Parmi les invités :

  • Gérald Karsenti, Hewlett Packard Enterprise – Vice-Président en charge des ventes pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique
  • Thomas Hantz, Responsable des relations avec les médias et les entreprises à la Société du Grand Paris
  • Gilles Babinet, Digital champion de la France auprès de la Commission européenne
  • Isabelle Barth, Auteur & Professeur des universités en sciences du management
  • Thierry Willieme, Président GE Capital France
  • Elisabeth Grimaud, Neuropsycholinguiste

Le Project Management Institute (PMI), fondé en 1969, est une association professionnelle à but non lucratif qui propose des méthodes de Gestion de projet. Elle donc parfaitement légitime pour l’organisation d’un tel évènement.

Le management des projets étant l’un des sujets clefs de la transformation numérique, le Club MOA suit les activités du PMI (chapitre français) et, lorsqu’il en a l’opportunité et le temps, contribue aux travaux.

C’est pour quoi le Club MOA est partenaire de cette manifestation.  A ce titre, les adhérents bénéficient d’une réduction.


Vous trouverez tous les détails sur le forum en suivant l’un des liens ci-après :




Transformation numérique et innovation, le rôle des acteurs traditionnels

Quel est le rôle des acteurs traditionnels (DSI, MOA, métiers…) dans la mise en œuvre des transformations numériques et des innovations ?

C’est le thème que nous aborderons avec Loïc Lavoué, Directeur Transformation & Maîtrise d’ouvrage, au travers des projets Big Data liés à la réforme d’Action Logement.

Si vous n’avez pas reçu d’invitation, contactez notre secrétariat (secretariat [at] clubmoa.asso.fr).