Les plateformes ouvertes au cœur de la stratégie numérique des services publics

Infographie économie collaborative
Infographie économie collaborative

À travers la très médiatique société Uber qui illustre le phénomène de désintermédiation, ce sont en réalité tous les fournisseurs de service qui sont invités à s’interroger sur leur valeur ajoutée et leur contribution à un service meilleur.

En premier lieu, l’État est lui-même concerné…

Le projet dit de « l’État plateforme » est ainsi apparu comme un élément essentiel de la stratégie numérique de l’État, en permettant notamment de décloisonner les données de l’administration pour offrir de meilleurs services publics numériques aux citoyens.

La France est devenue en 2014 la première nation européenne en matière d’administration numérique. Elle entend accélérer sa transformation pour simplifier encore davantage les démarches des particuliers et des entreprises grâce à internet, et rendre les services publics plus efficaces et plus réactifs.

L’État est de fait engagé dans une nouvelle stratégie visant la construction d’un système d’information unifié qui permettra de renforcer les liens entre les administrations pour des projets plus ambitieux, plus sûrs et mieux maîtrisés, du point de vue des coûts comme des délais.

Un autre élément essentiel de cette stratégie repose sur le réseau interministériel de l’État (RIE) et le projet dit de « l’État plateforme » qui entend décloisonner les données de l’administration pour offrir de meilleurs services publics numériques aux citoyens.

C’est ce dernier sujet que nous aborderons avec Sylvie Billard de la direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État (DINSIC).

« L’État plateforme », ou « comment créer autrement des services publics numériques » présente une image plus cohérente de l’administration et favorise la modernisation du SI de l’État. Il entend décloisonner les données détenues par l’administration, avec l’accord de l’usager, afin de lui proposer des services publics numériques quasi prêts à l’emploi, avec comme principes directeurs :

  1. Les administrations doivent accepter que leurs données relèvent du bien commun, dans le respect des règles de sécurité adaptées.
  2. Maîtrise de la diversité technologique : les données seront exposées conformément à un cadre d’architecture qui s’impose progressivement à tous.
  3. L’accès aux données se fera par le biais d’interfaces ouvertes.
  4. Consentement de l’usager : lors des échanges, les usagers seront identifiés. La communication de leurs données fera l’objet d’un consentement. Les usagers pourront en corriger les erreurs chaque fois que possible.
  5. Les projets liés aux nouveaux services numériques s’inscriront dans un changement méthodologique profond fondé sur l’agilité. Ils mettront en action des écosystèmes ouverts.

 

De cette ouverture, source d’innovation et de création de valeur, peut-il découler aussi des menaces à l’instar de ce qui a été révélé par le journal LesEchos en ce qui concerne le système d’exploitation Androïd porté par Google ?

Quel sera à terme la part d’implication des citoyens et celle des entreprises dans l’exploitation de ce gisement ?

Quelles sont les postures des autres nations ? Qu’est-ce qui retient celles qui s’abstiennent de toute initiative dans ce domaine ?

Qu’est-ce qui est transposable au monde de l’entreprise alors que l’Internet et la mondialisation ont eu pour effet d’accentuer la concurrence ?

Autant de questions qui pourront être posées et débattues en séance…




La maîtrise des données, élément clef de la société du numérique

Dans la société du numérique, avec la production de données qui croit selon une courbe exponentielle, de nouvelles disciplines sont nées: les “data sciences”. Mais les enjeux liés à la maîtrise des données ne peuvent tous être portés par ces

Illustration data management question
Data management… how to do it?

Pour aborder cette thématique qui comprendra au moins deux volets, le Club propose en ouverture une intervention de Jérôme CAPIROSSI.

«Management, stratégie et données» qui sont les termes clefs de son blog permettent d’exprimer de nombreuses problématiques auxquelles le Club s’intéresse: quelle place accorder aux données dans une stratégie numérique ? comment identifier les opportunités liées à l’exploitation produite par l’entreprise ou en dehors ? comment assurer un management efficace intégrant systématiquement une préoccupation à propos des données ?… bref ! une multitude de questions.

Jérôme CAPIROSSI qui alimente un fil d’actualité “Data governance” pilote également un groupe de travail avec l’association CESAMES (partenaire historique du Club). Il a récemment conduit une étude visant à faire un état des lieux sur la maturité des entreprises dans leur capacité à assurer la maîtrise de cette dimension data dans leur transformation numérique. C’est de cette étude dont nous partirons pour aborder ce vaste sujet.

Comme pour la plupart de nos rendez-vous, les adhérents sont des participants de droit. Une participation est possible sur demande d’invitation adressée à contact@clubmoa.asso.fr.




Hexagone Balard : retour d’expérience sur la conduite d’un grand projet

photo Hexagone Balard
photo Hexagone Balard

Huit ans après son lancement, le projet de regroupement du ministère de la Défense a pris forme en 2015.

Abritant, par exemple, le CPCO, centre névralgique de la chaîne de commandement opérationnelle française qui regroupe les capacités de planification et de conduite des opérations extérieures et intérieures au niveau stratégique, l’Hexagone Balard accueille plus globalement sous ses toits plus de 9 000 civils et militaires issus de différents organismes centraux de la Défense, contribuant à optimiser les prises de décision et la conduite des opérations.

Pour atteindre ses objectifs malgré la complexité du projet, de nombreuses ressources ont été mobilisées avec pendant certaines périodes une activité 24/7.

Dans le cadre du projet, de nombreux organismes et entités de la plaque parisienne ont déménagé en 2015 vers le nouveau site du ministère de la défense, avec des impacts colossaux en termes de systèmes d’information et de communication. Cette dimension du projet a été portée par la DIRISI.

Créée le 31 décembre 2003 par décret, la Direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information de la défense (DIRISI) est au cœur des opérations et de la vie de la Défense: elle conçoit, développe, met en œuvre et protège les systèmes d’information du ministère de la Défense.

Dans le contexte du projet, la DIRISI a conduit de nombreuses manœuvres, comme par exemple celle relatives aux applications informatiques : stratégie de migration des systèmes d’information (y compris les serveurs applicatifs) afin d’assurer la continuité des services à destination des utilisateurs finaux.

Le 4 avril prochain, le général de corps aérien Grégoire BLAIRE, directeur central de la DIRISI, nous fera l’honneur et l’amitié de nous partager son retour d’expérience au regard de son action majeure au profit de la réussite de ce projet phare du Ministère de la défense.

 

Dîner/débat accessible aux adhérents ou sur invitation (demande à adresser par email info@clubmoa.asso.fr).

 

Hyperliens:

 




L’efficacité opérationnelle dans un service numérique

ou l’art de la guerre appliqué à la transformation numérique…

Depuis le tout début des années 2000, la Gendarmerie Nationale poursuit une politique audacieuse dans le domaine des systèmes d’information, réalisant sans bruit sa transformation digitale.

Appliquant le raisonnement tactique militaire au domaine des systèmes d’information, la Gendarmerie Nationale s’est dotée d’une doctrine basée sur la sécurité, la maîtrise de ses systèmes et l’efficacité opérationnelle qui l’a amenée à renforcer ses compétences dans le domaine de l’open source, à rationaliser et industrialiser son offre.

C’est dans ce contexte qu’a émergé progressivement une politique de développement de ressources numériques utilisables simplement.

Participez à notre rencontre du 8 février 2016 pour découvrir comment la Gendarmerie nationale a amélioré la sécurité et la qualité des services rendus par son système d’information tout en réduisant les coûts.

Les demandes de participation seront adressées au secrétariat: secretariat (at) clubmoa.asso.fr

Le nombre de places est limité.




Forum de l’ingénierie collaborative

illustration forum

L’association CESAMES est déjà en action en ce début d’année avec cette très intéressante initiative: l’organisation d’un forum dédié à l’ingénierie collaborative.

Tous les secteurs traditionnels d’activité doivent désormais concevoir des produits complexes dans des environnements qui deviennent également chaque jour de plus en plus complexes. La maîtrise de cette complexité interne et externe passe notamment par une ingénierie collaborative: toutes les parties prenantes concernées doivent en effet pouvoir co-concevoir efficacement ces produits complexes afin d’effectuer le plus en amont possible les arbitrages architecturaux nécessaires et fabriquer de la sorte des systèmes « corrects par conception » qui intègrent tous les besoins et toutes les contraintes de leurs environnements.

Cette approche se décline au niveau des outils d’ingénierie associés qui doivent savoir supporter la logique collaborative tout au long du cycle de vie d’un produit complexe. L’interopérabilité de ces outils devient notamment indispensable pour pouvoir garantir la continuité numérique de la chaîne de conception, condition sine qua non de mise en œuvre de l’ingénierie collaborative en pratique. On comprend donc que les technologies de Product Management (PLM), qui sont au cœur de cette problématique, deviennent un sujet de plus en plus central pour les entreprises, quels que soient leur taille et leur secteur. Leur rapidité à innover et leur compétitivité industrielle sont de fait directement liées à leur capacité à travailler efficacement avec l’ensemble de leur écosystème (collaborateurs, partenaires, fournisseurs, clients, régulateurs…).

Pour aborder de manière globale le sujet crucial qu’est l’ingénierie collaborative. CESAMES a donc décidé de créer le FORUM DE L’INGENIERIE COLLABORATIVE dont la première édition aura lieu le mercredi 27 Janvier 2016. Notre événement se veut un lieu de rassemblement, d’échange, de découverte et de partage de différents métiers et secteurs d’activité qui n’ont pas pour habitude de se côtoyer, afin justement de s’enrichir mutuellement et de monter en maturité sur les problématiques d’ingénierie collaborative et de technologies PLM.
La notion de « Forum » prend tout son sens dans le format même que nous avons souhaité donner à l’événement. Ce dernier est organisé à la fois en : plénières le matin pour favoriser les échanges sur des thématiques ouvertes en présence de grands noms, tracks métiers et sectoriels, l’après-midi, animés par des organisations reconnues dans leur domaine.

Accès: https://www.polytechnique.edu/fr/accesetorientation

Inscription: si vous êtes membres du Club MOA, vous bénéficiez d’une réduction (sur demande)

Informations et détails sur la manifestation: http://forum-ingenierie-collaborative.fr/




Sécuriser la stratégie digitale et son déploiement grâce au tracking et à la mesure d’audience

Illustration Google analytics
Illustration Google analytics

Dans ce monde de plus en plus numérique dans lequel nous sommes (presque) tous contributeurs (parfois à notre insu), les entreprises ont besoin de nouveaux outils pour sécuriser leur stratégie digitale.

C’est dans cette perspective que sont nés plusieurs outils de mesure d’audience et de suivi des utilisateurs lorsqu’ils viennent consommés des services sur un site Web, comme par exemple clicky, heap ou piwik.

Cependant les statistiques sont têtues et un acteur domine le secteur, utilisé par plus de 10 millions de sites, soit plus de 80% du marché mondial.

Vous avez peut-être deviné qu’il s’agit de Google avec son service Google analytics ?

C’est donc à un spécialiste de Google analytics que nous donnerons la parole pour aborder cette question.

Avec Gilles DUCHAMP, consultant expert et formateur, nous aborderons ce sujet de la mesure, pas seulement comme un outil utilisé en aval d’un projet pour réaliser un suivi brut de l’activité, mais aussi pour effectuer des ajustements corrélés à la réalité des usages du service déployé ; et peut-être surtout comme l’une des facettes du prisme de l’analyse métier en amont des projets.

 




La Transformation agile et digitale, vu des tranchées

« La Transformation agile et digitale, vu des tranchées »

Philippe Passelaigue partagera son expérience des projets depuis 10 ans sur l’agilité en grande entreprise et sur l’aculturation digitale. Il pousse l’entreprise à s’ouvrir vers l’agilité et se moque des injonctions paradoxales visant à ordonner le collaboratif sans faire évoluer les méthodes de travail.

Son crédo : « Ouvrir vers l’extérieur pour…éclairer l’intérieur » Comment aller du virtuel au réel ? Comment conserver l’humain au milieu des expériences digitales ?

Ses exemples : les réseaux sociaux d’entreprise, les forums ouverts, wizenbly, les MOOC, le co-développement, etc

Philippe Passelaigue est directeur de projet chez Orange, mais aussi manager agile, animateur 2.0, transformeur. Il est curieux d’esprit, créatif et attiré par tout ce qui fait avancer les choses sur le plan humain comme sur le plan technique

Nous nous retrouverons, comme habituellement, au restaurant de l’Aéro-Club de France, rue Galilée à 19H30.

Merci de nous confirmer votre participation par mail.




Forum de l’entreprise numérique

Le forum de l’entreprise numérique se tiendra le 18 novembre prochain à Paris

Pour obtenir plus d’information sur cet événement exceptionnel vous pouvez lire cette introduction: https://club-transfo-num.fr/forum-de-lentreprise-numerique/

Pour vous inscrire, connectez-vous directement au site dédié: http://forum-entreprise-numerique.fr/




Une approche système pour la création de valeurs

Le Club recevra Olaf de Hemmer Gudme, autour de la parution de son ouvrage « A quoi ça sert ? », qui expose une approche système pour la création de valeurs.

Couverture du livre
Couverture du livre

Olaf partagera sa vision de la contribution de l’analyse de la valeur pour donner ou redonner toujours plus de sens au métier de « Maîtrise d’Ouvrage ». Cette fonction que l’on présente parfois comme une interface entre des métiers qui ne connaissent pas leurs besoins, demandent toujours plus pour moins chers… et des fournisseurs qu’il faut faire collaborer et innover dans un contexte d’accélération du temps et des exigences.

http://www.afav.eu/

http://us8.campaign-archive2.com/?u=d811d6acf02a77fb64dfc307c&id=bdfdd345cd&e=57e1de7a31

http://valeursetmanagement.com/

Olaf de Hemmer Gudme, conseil en management et formateur depuis 25 ans, il travaille depuis 15 ans à la création de valeur(s) dans différents domaines de l’innovation, des achats, des SI… Président de l’AFAV (association française pour l’analyse de la valeur), réseau des professionnels de la Valeur depuis plus de 30 ans, et fondateur du réseau Valeur(s) & Management, il a mis en oeuvre cette approche dans des dizaines de projets dans tous les secteurs et à travers le monde.




Gestion d’un projet en péril : retour d’expérience

Illustration situation de crise
Illustration situation de crise

Les « grands » projets représentent souvent un enjeux stratégique pour les entreprises qui les conduisent. De plus la plupart du temps, du fait de leur taille, ils portent intrinsèquement un niveau de complexité qui rend la programmation détaillée difficile puis leur conduite délicate.

Il arrive ainsi que les livrables qui sont l’objet de ces projets ne puissent être délivrés en respectant le calendrier initialement envisagé, occasionnant des conséquences multiples et des tensions au sein de l’organisation ou avec les prestataires ou partenaires concernés, voire les clients de l’entreprise…

C’est ce type de situation que nous proposons d’aborder avec les membres du Club le 5 octobre 2015, en présence d’Eric MASSON, actuellement directeur de programme chez Parametric Technology Corporation (PTC) qui nous partagera un récent retour d’expérience passionnant.


Pour assister aux soirées du Club, vous devez en être membre ou demander une invitation (contact).