
MaÎtres d’ouvrage, développeurs, bureaux d’étude, architectes, ingénieurs, entrepreneurs, propriétaires, gestionnaires de patrimoines, notaires… la plupart des professions impliquées dans la construction ou la gestion de biens immobiliers ou d’infrastructures sont concernées par le BIM.
De quoi s’agit-il ?
L’acronyme BIM se traduit pour les anglo-saxons par building information modeling ou building information model.
Cette discipline traite de la modélisation des données du bâtiment (MIB). Elle comprend des aspects technologiques ainsi que les processus associés pour produire, communiquer et analyser des modèles de construction (Eastman, 2011).
Le BIM se définit ainsi comme :
- un processus d’intégration, de production, de gestion et de visualisation de données ;
- un modèle unique du bâtiment ou d’un ouvrage bâti (pouvant tenir dans un fichier numérique, lequel comprend toute l’information technique nécessaire à sa construction, son entretien, ses réparations, d’éventuelles modifications ou agrandissements et sa déconstruction). Le fichier n’est pas qu’un catalogue d’objets positionnés dans l’espace ; il comprend aussi une description des relations entre objets et de leurs propriétés (par exemple : jonctions de murs, type d’ouverture ou de traversée d’un mur ou d’une dalle et ruptures de pont thermique) ;
- un logiciel parce qu’il fonctionne en intégrant une série de logiciels.
Le BIM offre ainsi la possibilité de partager des informations tout au long de la durée de vie d’une infrastructures, de sa conception jusqu’à sa démolition. Cette vision unifiée facilite la collaboration de tous les intervenants d’un projet. Mais ce n’est pas tout, le BIM apporte encore bien d’autres avantages…
Sources: wikipedia, objectif-bim
A travers le regard de deux experts du BIM et des enseignements qu’il ont pu tirer de projets d’implémentation dans différentes structures, notre dîner/débat permettra :
- de mettre en évidence les bénéfices immédiats liés à cette démarche et les outils qui lui sont associés, tout en restant lucide sur les limites de ces bénéfices et les conditions de succès de cette approche qui transforme les pratiques dans un milieu où la force vive est culturellement attachées à manipuler non pas des concepts mais des matériaux ;
- cette nouvelle approche implique par ailleurs des aspects collaboratifs qui se traduisent notamment par des changements organisationnels et un nouvel équilibre dans le partage des données (open data) qui méritent d’être explicités ;
- l’exposé et les échanges seront également l’occasion de mettre en lumière les similitudes et différences entre cette démarches BIM et les approches actuellement en vogue dans les industries qui traitent d’infrastructures et d’intégrations complexes (nucléaire, aéronautique, automobile…).
Nous remercions par avance Didier BALAGUER (http://www.datbim.com/) et Vincent BARUÉ (http://www.foundation-ilb.com/) pour leur intervention.
Didier BALAGUER, PDG fondateur datBIM, administrateur Médiaconstruct, membre de la commission de normalisation Afnor PPBIM, présentera le BIM dans le cadre de la transition numérique du bâtiment, les enjeux technico-économiques, les acteurs et les référentiels normatifs.
Vincent BARUE, co-fondateur de la société Foundation spécialisée dans la construction et la gestion d’actifs immobiliers numériques (avec plus d’1.600.000 m² digitalisés en BIM) complètera ce tour d’horizon par des cas d’usages concrets sur des opérations telles que le Quai d’Orsay, le Bataclan, des immeubles tertiaires parisiens, des patrimoines immobiliers de logements, etc.
Si vous n’êtes pas membres du Club, vous pourrez obtenir une invitation à notre diner/débat, en adressant votre demande de participation à notre secrétariat (secretariat [at] clubmoa.asso.fr) ou en complétant le formulaire de la page contact.
Afin de faciliter l’organisation de nos évènements, il est demandé à chacun de bien vouloir confirmer sa participation au plus tard le mercredi précédent.