
À l’heure où l’on reproche aux algorithmes d’être des « boîtes noires », Parcours sup, système d’admission des futurs bacheliers dans l’enseignement supérieur qui a remplacé APB, mise sur la transparence. Son code source a en effet été rendu public le 21 mai 2018, juste avant son entrée en fonctionnement le 22 mai au soir…
le changement d’algorithme a été demandé par la CNIL en septembre 2017. APB était mis en cause par son manque de transparence, ainsi que le fait que « s’agissant des formations non sélectives, l’algorithme détermine automatiquement, sans intervention humaine, les propositions d’affectation faites aux candidats », et ce sans que les candidats puissent obtenir d’informations précises quant à son fonctionnement. C’est pour résoudre ces problèmes qu’est née la nouvelle plate-forme, baptisée « Parcoursup » et prévue par la loi « Orientation et réussite des étudiants » (ORE).
Comment fonctionne « Parcoursup » et en quoi diffère-t-il d’APB ?
Claire Mathieu (informaticienne, mathématicienne et professeure au Collège de France), conceptrice de cet algorithme nous en livrera un décryptage.