Dans le cadre de notre thématique sur les médias sociaux, la question des réseaux sociaux d’entreprise constitue un chapitre qui nous intéressent tout particulièrement.
Notre point veille/actualité nous a amené à prendre connaissance d’un article publié par nos confrères de sciecledigital.fr sur le thème de « la réussite d’un projet de réseau social d’entreprise », qui nous donne l’occasion de réfléchir sur cinq points clés qui méritent davantage notre attention :
- modestie
- progressivité
- bienveillance
- alliance métier/IT
- pilotage.
À l’évidence, ces paramètres méritent effectivement d’être prise en compte. Cependant, plusieurs questions se posent :
- sont-ils caractéristiques de cette typologie de projet ?
- est-ce qu’ils rassemblent les conditions nécessaires et suffisantes ?
Les retours d’expériences partagés au sein du club semblent indiquer que la réponse est « non » pour chacune de ces questions. L’alliance métier/IT, par exemple, est nécessaire dans la plupart des projets touchant aux technologies de l’information. De même, le pilotage est un point clé de la réussite de tout projet.
Quelles notions ajouter ?
Tout d’abord, l’origine du projet et son impact sur le business. Décision du comex ou émergence spontanée des équipes opérationnelles, l’origine du projet influencera la démarche de mise en oeuvre. Ainsi l’un de nos confrères nous expliquait qu’un réseau social de plusieurs dizaines de milliers avait émergé « sans contrôle » après qu’une équipe technique ait pris la liberté d’installer un logiciel open source de messagerie instantanée pour mettre en commun leurs compétences et connaissances. Dans un autre cas, l’impulsion est venue de l’interaction sur les réseaux sociaux avec les clients de l’entreprise qui pousse les équipes internes à se coordonner pour apporter des réponses appropriées rapidement. Des équipes qui limitaient le partage et les échanges aux réunions hebdomadaires se sont retrouvées dans la nécessité d’avoir des échanges quotidiens.
La culture d’entreprise apparaît comme un critère déterminant pour ces projets. Plus l’entreprise est « verticalisée » et « hiérachique » dans son mode de fonctionnement, plus la mise en place d’une culture du collaboratif, du partage et de l’instantanéité sera difficile. De plus certains business imposent un cloisonnement des équipes pour gérer la confidentialité et la segmentation de l’information, ce qui fait perdre tout sens au projet…
La confiance enfin apparaît comme un élément déterminant. Si les collaborateurs de l’entreprise craignent une utilisation détournée (par exemple par les ressources humaines), les conditions de succès du projet ne seront pas optimales.
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